Que signifie pour vous être solidaire ? Nous avons demandé aux Kenvuers de nous dire comment ils se comportent en alliés de la communauté LGBTQIA+ tous les jours, et pas seulement pendant le mois des fiertés. Voici ce qu’ils avaient à dire.
Lora Moore, Responsable de l’intelligence économique
La solidarité avec la communauté LGBTQIA+ est importante pour moi, car chacun a le droit de vivre une vie sans jugement et d’aimer qui il veut. Malheureusement, nous vivons à une époque où la communauté est la cible d’attaques et de projets de loi qui nous ramènent en arrière - plus de 500 projets de loi anti-LGBTQIA+ sont en attente aux États-Unis selon GLAAD (la plus grande organisation mondiale de défense des médias LGBTQIA+). C’est pourquoi il est plus important que jamais que les membres de la communauté aient des alliés sur lesquels ils peuvent compter pour les défendre.
J’en suis à ma deuxième année en tant que co-responsable de New Hope Pride, et à ma troisième année en tant que co-responsable du groupe de ressources pour les employés Open&Out de Ft. Washington, après l’avoir rejoint en tant que membre en 2016. Parmi les points forts de ces responsabilités, citons l’organisation d’une collecte de produits de toilette et de dîners pour le Attic Youth Center de Philadelphie, dont la mission est de créer des opportunités pour les jeunes LGBTQIA+ afin qu’ils deviennent des adultes sains, indépendants et citoyens au sein d’une communauté sûre et solidaire, et de promouvoir l’acceptation des jeunes LGBTQIA+ au sein de la société. Nous venons d’organiser notre deuxième événement annuel de levée du drapeau des fiertés pour le mois des fiertés à Ft. Washington. Nous sensibilisons également la population aux problèmes auxquels elle est confrontée en organisant des manifestations à l’extérieur de la cafétéria. L’année dernière, nous avons organisé une petite discussion au sein du club de lecture sur « The Real Lives of Transgender and Nonbinary Humans » (La vraie vie des personnes transgenres et non binaires) de Brandi Lai.
Il est maintenant temps de vous mettre à la place de quelqu’un d’autre et de réfléchir au type de soutien que vous souhaiteriez recevoir d’un allié.
Reed Harris II, responsable de la diversité, de l’équité et de l’inclusion pour l’Amérique du Nord
Célébration de la fierté avec un lever de drapeau de Reed Harris II.
Depuis plus de dix ans, je suis fier d’être solidaire de mes amis et collègues LGBTQ+. Pourtant, aujourd’hui, alors que plus de 20 % des membres de la génération Z s’identifient comme LGBTQ+ et que la visibilité de la communauté LGBTQ+ n’a jamais été aussi grande, la rhétorique et la violence anti-LGBTQ+ se multiplient : plus de 500 projets de loi anti-LGBTQ+ ont été déposés dans les États du pays.
Alors, si vous croyez en l’égalité et en des lendemains plus aimants et plus acceptants, rejoignez-moi en ce mois de juin des fiertés, et tous les jours avant et après, pour vous opposer à la haine et montrer votre solidarité aux autres.
Melissa Williams, Directrice juridique pour l’Europe du Nord
Je crois fermement à la solidarité envers tous les types de diversité. En discutant avec un membre d’Open&Out, notre groupe de ressources pour les employés, lors d’un récent événement de DE&I, je me suis souvenue de certains des défis auxquels les membres de la communauté LGBTQIA+ sont confrontés. Il a expliqué qu’il ne se sentait pas à l’aise en tenant la main de son mari en public et qu’il vérifiait s’il était « sans danger » (d’un point de vue LGBTQIA+) de se rendre dans un pays avant de partir en vacances. J’adore voyager - et cela m’a rappelé mon privilège de faire partie d’un couple hétérosexuel, n’ayant jamais réfléchi un instant à la question de savoir si le fait d’être avec la personne que j’aime pouvait me mettre en danger.
Cela me rappelle l’importance de la solidarité : que puis-je faire pour créer un environnement plus inclusif et éduquer les autres ? Lorsque je parle aux gens, j’essaie de ne pas faire de suppositions sur leur sexualité ou le sexe de leur partenaire. (Par exemple, ne pas poser automatiquement des questions sur sa « petite amie » ou son « petit ami ».) Au lieu de cela, posez-leur la question ou attendez leurs indications. J’essaie également de promouvoir un espace inclusif en partageant activement les pronoms - j’ai ajouté le mien au pied de page de mes e-mails et j’explique aux autres pourquoi cela peut aider à soutenir la communauté LGBTQIA+.
